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RésuméL'émission American Dreamz rassemble des centaines de millions de téléspectateurs avides de voir s'affronter de jeunes chanteurs pop en quête de gloire. Mais le présentateur Martin Tweed veut faire encore mieux - plus démago, plus trashy, plus vachard, en un mot, plus "réel".
Une campagne de recrutement livre son lot de candidats hors normes. La formule séduit plus que jamais et les sondages atteignent de nouveaux sommets.
C'est alors que l'ambitieux "Tweedy" a l'idée de génie d'inviter... l'hôte de la Maison Blanche à arbitrer la finale. Réfugié dans ses appartements privés, le Président Staton a désespérément besoin de regagner la confiance du peuple. Et quel meilleur tremplin qu'American Dreamz, la seule émission de télé-réalité capable de faire d'un nul une star ?
Tweed anticipe déjà une finale explosive. Elle le sera à plus d'un titre... Produits similairesCritiques et avisSoyez rémunéré pour chaque avis pertinent déposé !
 Critique de djou88American dreamz rassemble une émission de télé type « Star’Ac », une blonde prête à tout, un arabe nanti d’une famille de caricatures, un juif bizarre, des soldats américains d’Irak et des islamistes poseurs de bombe. Autant dire qu’on a affaire à un film pour le moins décalé, et surtout plein d’ironie…à ne surtout pas prendre au premier degré !!
On a le droit ici à une sévère parodie de l’amérique :
- Celle des émissions de télé-crochet, équivalent chez nous de la « Star Academy » ou de « Nouvelle Star » avec des candidats triés sur le volet, choisis pour leur physique, leurs petits défauts, leur capital « émotion »… tout ce qui, en somme, peut se révéler synonyme d’audience. On voit les dessous du programme, truqués bien entendu.
- Celle de la politique en Irak. Le petit ami d’une des candidates de l’émission va ainsi se transformer en patriote à la suite d’une peine de cœur et sa courte expérience sur le front va ensuite être réutilisé pour émouvoir dans les chaumières américaines.
- Celle du président Bush lui-même. Dennis Quaid incarne ici un président mou, limite crétin puisqu’incapable de s’en sortir en public sans une oreillette et parfois carrément pathétique, qui se rend compte à l’aube de son second mandat qu’il ne connaît rien aux problèmes internationaux et qui se retrouve propulsé en jury de « American Dreamz » pour faire remonter sa côte de popularité.
Les acteurs sont impeccables de fausseté et de cynisme, la palme revient à Hugh Grant en animateur sans scrupules et à Mandy Moore, candidate ambitieuse qui « s’arracherait les yeux et les mangerait en salade plutôt que de perdre la finale » !
Chris Klein, en amoureux transi aveuglé par sa passion (et un peu crétin sur les bords) est excellent et Sam Golzari nous « omérise » avec sa passion pour les vieux tubes américains, mal acceptée par ses amis islamistes... jusqu'à ce que le président participe à l’émission pour laquelle le jeune homme est retenu.
Le final est un élément très important du film, en forme d'apothéose. On assiste à un sommet du n’importe quoi... qui se révèle plutôt efficace. Toutes les tares de l’Amérique, tous les protagonistes de la caricature se retrouvent alors sur un unique plateau pour donner un final pour le moins improbable et…explosif. On oublie alors les invraisemblances grâce à des gags particuliers mais tordants comme le plan où l’on voit le chef islamiste voter sur son talkie-walkie pour son candidat préféré !
American Dreamz est une comédie corrosive plutôt réussie et pertinente, qui ne restera pas nécessairement dans les annales puisqu’elle reste assez irrégulière mais qui vous fera passer un bon moment.
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