ça vient d'arriver
Le meilleur des coktails Parano chez les dinos Le Horla et Autres Nouve… Pauca Meae Georges Dandin Roméo et Juliette Othello L'Ecole des femmes Le Voyage de Monsieur Pe… Le baiser de l'ange Chevalier de l'ordre du …
|
RésuméPubliée en 1971, mais toujours pertinente, l'étude de Jean Borie était et demeure nouvelle en ce qu'elle montre que le roman naturaliste, l'analyse sociale et la critique de " gauche " ne sont, chez Zola, qu'un discours de surface. Sous-jacent, primordial, il y a le dire d'une fêlure : le vertige devant la bête, la boue, l'excrétion. C'est à ce niveau (par rapport au fantasme) qu'on peut comprendre comment l'uvre de Zola, qui s'ouvrait sur une nausée, se termine par un salut. La curée du Second Empire, l'indigestion des Halles qui asphyxiait Florent, la prolifération végétale qui envahissait l'église de l'abbé Mouret font place à la vision millénariste des Évangiles, à l'établissement d'une Cité Radieuse sans déchets, au transparent éclat du soleil. Ce rêve d'un bonheur universel, qu'est-il ? La bouderie rancunière, complaisante et horrifiée, a-t-elle été soudain dissipée par une courageuse décision de passer outre ? Ou bien le désir ne s'est-il dégagé de la honte, du dégoût, de l'angoisse, que pour verser dans l'imaginaire infantile d'une utopie ? Ou bien Zola est-il, plus simplement, arrivé à l'idée que dans ce qui est relâchement, liquidité, avilissement, il y a aussi production, création, transformation ? Tout cela se trouve exploré à travers quelques très concrètes figures mythiques que Zola privilégie : la scène sexuelle archaïque, les machines, la maison. Produits similaires
Critiques et avisSoyez rémunéré pour chaque avis pertinent déposé ! |