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RésuméDans les années trente, des coups de feu retentissent un soir dans Dogville, une petite ville des Rocheuses. Grace, une belle femme terrifiée, monte en courant un chemin de montagne où elle fait la rencontre de Tom, un jeune habitant de la bourgade. Elle lui explique qu'elle est traquée par des gangsters et que sa vie est en danger. Encouragée par Tom, la population locale consent à la cacher, en échange de quoi Grace accepte de travailler pour elle. Lorsqu'un avis de recherche est lancé contre la jeune femme, les habitants de Dogville s'estiment en droit d'exiger une compensation, vu le risque qu'ils courent à l'abriter. Mais la pauvre Grace garde en elle un secret fatal qui leur fera regretter leur geste... Produits similairesCritiques et avisSoyez rémunéré pour chaque avis pertinent déposé !
 Critique de malkhavianLars Von Trier est peut être le meilleur réalisateur de film qui imprime ses phobies sur pellicules (il est hypochondriaque, mysanthrope, ...et pervers notoire) selon un procédé bien normé: Le Dogme. Ce procédé tent à montrer une fiction ultra-réaliste aux antipodes du cinéma hollywoodien. Dans Dogville le décor est dessiné par terre à la craie pour exacerbé la réalité de la rumeur...Pas le meilleur film du danois (Les idiots pour moi) Mais le talent de Kidman (pour une fois!) a son charme
 Critique de paviusLe dogme 95 trouve ici son apogée, dans ce film d'un dépouillement hallucinant, refusant tout artifice et allant même jusqu'à renoncer aux décors, pour mieux se concentrer sur ses personnages. Expérience cinématographique extrême réalisée à un Lars Von Trier au sommet.
Critique de bebedamourExcellent film de Lars Von Trier, Dogville est une allégorie sur la condition humaine couvrant l'étendue des rapports et des sentiments humains depuis la bonté jusqu'à la méchanceté la plus vile. Grace (jouée par une Nicole Kidman excellente) fuit des truands et échout dans une petite bourgade américaine où elle se cache. Les premiers contacts avec la population locale sont courtois, bons et amicaux. La façade polissée de ces premières rencontres provient d'une réaction endogame propre à la communauté. Les locaux agissent convenablement avec la nouvelle arrivante par facilité et convenance. Puis, petit à petit les sentiments évoluent, et la bonté du début se transforme en répression, en humiliation par le travail et en abus sexuel. Dogville est un film sur le pouvoir au coeur d'une société, et Lars von Trier nous montre avec la précision d'un entomologiste de quelle manière il est utilisé vilement sur les autres grâce aux mensonges, aux secrets et aux pressions mentales. Avec une mise en scène dépouillée voire austère (pas ou peu de montage) et un décor unique et minimaliste (les éléments du décor sont dessinés à la craie par terre), Dogville s'avère être une expérience cinématographique unique, très proche du théâtre expérimental filmé. Avec une telle réalisation, l'oeil du spectateur se focalise sur le jeu des acteurs (à noter la présence et la qualité d'interprétation de Lauren Bacall et de James Caan). Dogville est le genre de film qui ne laisse pas indifférent et avec toutes ses qualités la fin du film atteint la puissance métaphorique d'un Jugement Dernier. Génial!!
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