Les cavernes d'acier

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Résumé

Critiques et avis

Critique de SPEEDYBOFDans ce roman du grand Isaac Asimov, tout est maîtrisé: le style bien sûr, avec cette écriture si claire et limpide. Mais aussi et surtout l'intrigue, et en particulier l'aspect roman policier peu courant chez Asimov. L'intrigue est très solide, mais les personnages vous marqueront, comme le détective elijah Baley, et surtout le robot R Daneel Olivaw. A lire, et vous ne l'oublierez pas!

Critique de snowwhiteLe 3e volume du cycle des robots diffère des précédents volumes dans le format : de recueils de nouvelles on passe à un véritable roman avec enquête policière. Voilà un ensemble [le cycle des robots] très hétéroclite qui, de fait, rend l'œuvre intéressante tant du point de vue du contenu que dans le jeu des formes... La difficulté tenant à prendre toujours la même matière et à la renouveler. Un peu comme l'eau que l'on trouve sous forme de liquide, de glace ou de vapeur... ça reste de l'eau, mais dans une gamme plus variée.

Plus que le côté robotique, c'est le côté futuriste du bouquin qui m'a plu dans "les cavernes d'acier".

Avec l'augmentation constante de la population, quel avenir pour la planète ? Quelle horreur que cette ambiance de terre surpeuplée où finalement l'on est obligé de faire revivre un système de caste pour organiser la vie en société ! C'est assez paradoxal d'ailleurs, car la vie en communauté prend un pendant très fort avec les restaurant communautaires, les toilettes communes, mais dans un même temps les gens sont poussés à adopter un comportement très individualiste. Ainsi, l'opportunisme carriériste est récompensé par des avantages individuels dont il fait bon de profiter modérément pour ne pas attiser les jalousies. Une société pourrie jusqu'à la moelle, somme toute.

J'aime beaucoup aussi les développements sur les questions de l'hygiène poussée à son paroxysme et de la peur des maladies. Cette idée que "ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort". Un monde idéal serait un monde sans maladies ni microbes où l'on pourrait réellement mourir de vieillesse comme l'on dit parfois. Quelle utopie ! C'est oublier que les engrenages de la nature ont été conçus avec une perfection inouïe et que tout être vivant a une raison d'être. Les microbes et les bactéries sont finalement ce qui fait la force des terriens et la faiblesse des spaciens... La phobie spacienne va même jusqu'à une certaine pratique de l'eugénisme. Terrifiant !

Ainsi aucun de ces modèles n'est enviable d'où l'idée de prendre ce qui a de bon dans chacune de ces organisations humaines pour en créer une nouvelle... En voilà une belle projection !