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A la croisée des mondes : La boussole d'or

paru le15/10/2008

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Résumé

Lyra, 12 ans, est une orpheline rebelle qui vit à Jordan College, un établissement de l'Université d'Oxford, dans un monde parallèle qui ressemble au nôtre mais qui a évolué de façon un peu différente. Elle a pour compagnon Pantalaimon, son dæmon, un être capable de prendre de nombreuses formes animales. Le monde de Lyra est en train de changer. L'organisme gouvernemental global, le Magisterium, resserre son emprise sur le peuple. Ses sombres activités l'ont poussé à faire enlever des enfants par les mystérieux Enfourneurs. Parmi les gitans, qui ont perdu beaucoup des leurs, court une rumeur : les enfants sont emmenés dans une station expérimentale quelque part dans le Nord, et on pratique sur eux d'abominables expériences... Lorsque Roger, le meilleur ami de Lyra, disparaît à son tour, la petite fille jure d'aller le chercher, jusqu'au bout du monde s'il le faut...

Critiques et avis

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Critique de rhossitoAvec des personnages attachants et des effets spéciaux plaisants, ce film se laisse regarder assez agréablement. Il faut noter aussi que quelques trouvailles rajoutent du charme à l'ensemble comme les ours blancs en armure ou le fait que chaque être humain se ballade avec un animal qui représente son âme. Sympathique.

Critique de NibelheimÀ la croisée des mondes se présente, pour le spectateur, comme une agréable ré-création, et, en même temps, puisqu'il est adapté d'un roman, il se présente aussi comme une re-création. Le film n'est pas la simple représentation vidéo du roman, c'est autre chose. Le passage d'un support écrit à un support filmé implique de repenser complètement l'histoire en vue de la raconter via un médium fort différent d'un livre papier.

Quelle(s) différence(s) entre roman et film ? C'est assez simple : un roman se laisse lire, un film donne à voir. C'est-à-dire que le rythme du roman dépend pour beaucoup du lecteur, qui peut s'arrêter à chaque page pour réfléchir, revenir en arrière, lire laborieusement en 2 mois, en cherchant tout ce que contient le texte entre les lignes ; le film lui, impose les images ; s'il est possible de faire des pauses, des retours arrières ou des ralentis pour ceux qui disposent de l'oeuvre en format DVD, cela se fera en effet beaucoup moins naturellement, et ce sera toujours au détriment du plaisir du "simple" spectateur. Le film impose son rythme totalement, une fois pour toutes, celui du roman est toujours en partie à construire. L'autre grande différence, bien sûr, naît de la différence de l'écrit à l'oral : un livre peut plus facilement insister sur certains détails, il peut se permettre de longues descriptions de lieu, d'objet, il peut dilater jusqu'à l'absurde certains faits, certains épisodes, de plus, le papier ne coutant pas cher, l'écrivain peut à sa guise développer longuement et avec finesse des aspects multiples et complexes de son oeuvre. Le film, lui, n'attirera pas notre attention pendant 10 minutes sur un objet ou un paysage, ou, s'il le fait, on peut penser que cela ne lui vaudra pas un grand succès ; de plus, soumis à des contraintes financières plus importantes, il peut moins se permettre de raffiner et de développer longuement certains aspects de l'histoire. D'autant que, si l'on peut stopper une lecture, un film, lui, se regarde d'une traite, ce qui implique une nouvelle contrainte : on ne saurait faire un film de 8 heures, sous peine de perdre l'attention du public : adapter un livre suppose donc de faire des choix, de passer certains aspects du texte sous silence, d'en réévaluer d'autres, etc. etc. Il s'agit donc de proposer une lecture motivée et subjective du texte qui permette le passage d'un support à l'autre. Travail de re-création, comme je le disais.

On pourrait sans doute écrire un ouvrage fort volumineux sur toutes ces questions, mais j'en reviens au film dont il est ici question. Si j'ai dit tout cela, c'est qu'on voit fort bien toutes ces choses à l'oeuvre dans A la croisée des mondes. Ceux qui ont lu le livre, savent qu'il se caractérise par une certaine lenteur : l'héroïne met un temps conséquent avant de réussir à se servir de sa "boussole", le rôle des sorcières y est plus finement développé, etc. Le film, lui, est rapide, très rapide, et, sans doute parfois, trop rapide. D'ailleurs, les choix qui ont été fait sont directement et rapidement perceptibles : en expliquant dès le début l'existence de mondes parallèles, de la "poussière", ainsi que la répression mise en oeuvre par le Magisterium, les réalisateurs ont choisi d'emblée un axe différent pour aborder l'histoire, la recentrant directement non sur le dévoilement d'un univers plein de mystère - ce qui suppose un travail de longue haleine, et une attention extrême du spectateur -, mais sur un schéma d'action tout à fait typique du cinéma d'aventures. Rythmé, le film est très agréable à regarder, même si la fin semble précipitée au point que la (clichesque) bataille finale paraisse tout à fait absurde. Ce qui est intéressant, c'est que, justement, ce qui rend agréable ce film, ce n'est pas forcément l'histoire héritée de Pullman, mais bien ce que le passage au support filmée à permis d'ajouter en plus du texte, par delà le texte. Il lui a ajouté une dynamique forte, plus compatible avec les exigences du cinéma d'action, il lui a surtout apporté une esthétique impeccable : la réalisation des "daemons" est d'une minutie qui laisse songeur, les costumes et les décors sont également très soignés.

Concluons sur ceci : si le film perd sans doute assez grandement en finesse par rapport au livre, il n'en reste pas moins que ses apports sont très intéressants : un vrai travail de re-création, donc, puisqu'il ne s'agit quasiment plus de la même chose ; seuls la trame narrative et l'univers dans lequel évolue les personnages assurent le lien de l'une à l'autre création. Une oeuvre intéressante à voir si l'on veut se détendre et s'évader pendant une petite heure et demie.

Critique de manson31140Sortie le 5 décembre 2007, "À la croisée des mondes: La boussole d'or" est l'adaptation cinéma d'une trilogie de livres écrits par Philip Pullman.
Dans un univers non référencé, dans une ambiance rappelant le début du XXe siècle, une petite fille, Lyra Belacqua, va se heurter aux forces ecclésiastiques en présence. Ceux-ci, aidés par des savants, poursuivent d'horribles expériences sur la Poussière en utilisant des enfants kidnappés dans toute l'Angleterre et envoyés dans les royaumes glacés du Grand Nord.
La Poussière est une étrange particule élémentaire que l'Église pense être la conséquence du péché originel. L'Église a en effet observé que cette Poussière est moins attirée par l'innocence des enfants que par l'expérience des adultes.
Lyra s'engage à la poursuite de ces kidnappeurs d'enfants, surnommés les Enfourneurs, qui ont notamment capturé son meilleur ami Roger et d'autres enfants de sa connaissance. Elle devra d’abord échapper à Mme Coulter (Nicole Kidman), une femme charmante et intelligente, mais aussi calculatrice et méchante qui l’a accueilli chez elle et tente de l’enjôler. Elle apprendra plus tard que Mme Coulter est sa mère et qu’elle joue un rôle clé dans l’enlèvement des enfants et les expériences sur la Poussière...
Très beau visuellement, avec ces paysages du Grand-Nord et ces animaux fantastiques, "A la croisée des mondes : La boussole d'or" est une féerie de tous les instants, emportée par des acteurs de luxe.
Nicole Kidman campe une Mme Coulter plus vraie que nature et la petite Dakota Blue Richards joue une Lyra extrêmement convaincante.
Un film à voir en famille.

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