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La Deferlantes

de Gallay Claudietraduction Gallay Claudie

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Résumé

La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

Critiques et avis

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Critique de marlene76Suite au décès de son compagnon, une ornithologue s’installe à la Hague, pour aller au bout de son impossible deuil. On l’appelle « la Griffue », du nom de la maison qu’elle occupe, griffée par le vent, la mer et les arbres morts, tout au bout du monde. À côtoyer la poignée d’hommes et de femmes qui vivent sur cette terre âpre, elle se rend vite compte qu’elle n’est pas la seule à se débattre dans son désespoir…

Il y a Raphaël, sculpteur, qui frôle l’abîme dans chacune de ses œuvres…
Il y a Max, fou d’amour pour l’inaccessible et superbe Morgane…
Il y a la vieille Nan, qui brode des linceuls pour les personnes que la mer lui a enlevées, et qui guette à chaque tempête le retour de sa famille perdue…
Il y a Lili, qui hait son père pour de mystérieuses raisons…

Et puis surtout, il y a Lambert… Elle le rencontre alors qu’elle assiste à la première tempête depuis son arrivée. Il est venu vendre la maison de sa famille, morte en mer alors qu’il était encore enfant. Et l’intrigue s’installe : qu’est-ce qui a bien pu le pousser à rompre avec le passé, tant d’années après le drame ?

Entre optimisme et désespoir, ce livre nous emporte et nous recrache, au rythme du ressac. Un IMMENSE coup de cœur, peut-être le plus beau livre que j’ai eu l’occasion de lire cette année.

Critique de poussaintUn phare dans la nuit. Un naufrage. Des histoires d'amour, de corps qui se croisent, se perdent, se cherchent. Des oiseaux sur les falaises, des chemins à arpenter, des chemins pour mieux se perdre. La nature, grandiose et terrible, sur laquelle on vient buter mais aussi renaître. La Manche, La Hague, les plages. Ici tout est perdu mais les sentiments, les sensations s'y exacerbent. On aime plus, on déteste fort, les mots sont rudes et s'échangent. Des fous, des vieux qui vivent encore accrochés à leur peau.
Une histoire passée qui ressurgit au gré des corps rendus par la mer un beau jour, des histoires qui s'y mêlent, des secrets qu'on croyait pourtant bien enfouies.
Voilà tout un tas de bonnes raisons et il y en a d'autres, de lire ce livre.

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