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Abacab (1981)

de Genesis

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Critiques et avis

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Critique de Sep271Genesis a toujours eu un son très particulier. Sur “Abacab”, ce qui frappe en premier, c’est le son très “années 80” des synthétiseurs, qui paraît bien désuet aujourd’hui. Cependant, leur musique n’a pas trop vieilli. Malgré quelques bons titres, cet album est un peu laborieux, comme d’ailleurs toute la discographie du groupe. J’ai toujours eu du mal avec Genesis. J’aime bien, il y a de très bonnes chansons dans leurs albums, certaines sont même devenues des classiques incontournables. A vrai dire, Genesis n’a jamais composé de mauvaises chansons. Pourtant, écouter un album entier de ce groupe m’est très pénible, leur son me devient insupportable après deux ou trois morceaux, et leurs disques soporifiques. Pourtant, prises une à unes, je maintiens que leurs chansons sont toutes excellentes. Mais quarante minutes de ce groupe d’un coup, pour moi c’est trop. D’où la relation toute particulière que j’ai toujours eu avec les albums de ce groupe, entre attirance et répulsion. Malgré les évidentes qualités de leurs compositions, j’écoute leurs albums moins d’une fois par an, et chaque fois le même sentiment de longueur intervient. Et pourtant, j’y revient à chaque fois. Ce “Abacab”, avec le très bon Phil Collins au chant, est cependant un de mes disques préférés du groupe, avec les albums “I can’t dance” et “Duke”. Je trouve ces trois albums mieux construits, les morceaux étant mieux répartis et ainsi l’ensemble m’est beaucoup agréable à écouter. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, c'est sur ces trois albums que "l'empreinte" Phil Collins est la plus reconnaissable.

Critique de manson31140Sorti en 1981, "Abacab" le onzième album de Genesis, suit le chemin emprunté par "Duke" un an auparavant.
La disparition totale des influences progressives qui perduraient néanmoins sur l'album précédent ont ici totalement disparues.
C'est de la pop, bien souvent ciblée FM qui est proposé ici.
Le son se fait beaucoup plus électronique, les compositions sont moins complexes et le tout se digère pratiquement en une seule fois.
Collins impose définitivement son style, les deux autres, Rutherford et Banks suivent.
Un single "Abacab" sera placé en radio pour y tourner en boucle. Un disque agréable, mais qui dépoussière entièrement l'ancien Genesis pour donner vie à quasiment un autre groupe.
Une page se tourne.

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