ça vient d'arriver
Parano chez les dinos Le Horla et Autres Nouve… Pauca Meae Georges Dandin Roméo et Juliette Othello L'Ecole des femmes Le Voyage de Monsieur Pe… Le baiser de l'ange Chevalier de l'ordre du … Les jeux sont faits
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RésuméDe Philippe le Hardi (1363-1404) à Charles le Téméraire (1467-1477), les ducs de Bourgogne ont rassemblé sous leur autorité un vaste ensemble territorial s'étirant du duché de Bourgogne, au sud, jusqu'à la Hollande et à la Frise, au nord, en passant par la Flandre et l'Artois. De 1363 à 1477, les ducs ont pris part à la guerre de Cent Ans, aux croisades, aux jeux diplomatiques et économiques. Dans cet Etat original dont Dijon, Bruxelles, La Haye et Lille furent les " capitales administratives ", se sont développées une cour, une société, une culture, qui ont impressionné les contemporains par leur éclat et leur prestige. Produits similaires
Critiques et avisSoyez rémunéré pour chaque avis pertinent déposé !Critique de Gaylord75Bertrand Schnerb, excellent historien, meilleur connaisseur de "l'Etat bourguignon". Cet ensemble géopolitique, dirigé par les ducs de Bourgogne de la dynastie Valois, donc une branche cadette de la Maison royale capétienne, est divisé entre deux pôles, entre France et Empire germanique : au sud les duché et comté (Franche-Comté) de Bourgogne, au nord les Pays-Bas bourguignon (dont le cÅ“ur est la Flandre). L'oeuvre des ducs, ou Grands Ducs d'Occident comme on les appelait parfois, a consisté à gouverner et administrer le mieux possible ces territoires hétérogènes et dispersés, mais aussi à les étendre et à les unifier en un bloc plus homogène. Les ducs jouèrent un rôle très important lors de la Guerre de Cent Ans, période dans laquelle exista "l'Etat bourguignon". Ils finirent par échouer et disparaître, au profit de la monarchie française. L'auteur livre ici, s'appuyant sur les nombreuses études déjà parues, y compris les siennes, et sur ses propres recherches (et celles qu'ils dirigent : masters et doctorats) une synthèse très complète, avec rigueur et précision. Toutefois, cet ouvrage reste trop traditionnel, manque un peu d'audace et, surtout, constitue un pavé un peu indigeste. Mais il faut plutôt le prendre comme un ouvrage de référence, un outil de travail, où piocher des informations, que comme un livre à lire d'une traite. Magistral. |