ça vient d'arriver
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RésuméOn arrive Ă la fin du cycle. Mais on ne sait pas encore qui est XIII. Ici, Ă la fin du tome, on saura son vrai nom. Et, c'est quelques annĂ©es en arrière que le lecteur est transportĂ©, au temps de la jeunesse du hĂ©ros, Ă l'Ă©poque oĂą il frĂ©quente les bancs de l'UniversitĂ©, Ă Boulder. Kelly Brian raconte son histoire, son passĂ© Ă l'IRA, son exil aux Etats Unis, Ă son ami Jason Fly. Tous deux sont en Montagne, dans un cadre intime, et le lecteur averti de la sĂ©rie sait bien qu'un des deux n'en reviendra pas. Certes, mais lequel, et pourquoi ? Avec astuce, Jean Van Hamme nous propose l'aboutissement d'un des mystères de XIII, accompagnĂ© pour cet Ă©pisode unique par Jean Giraud au dessin. Produits similaires
Critiques et avisSoyez rémunéré pour chaque avis pertinent déposé !Critique de Sep271Cet album, malgrĂ© ses indĂ©niables qualitĂ©s, sent très fort le coup de promotion d’un Ă©diteur voulant exploiter au maximum le filon d’une sĂ©rie Ă succès. En effet, lorsque Jean Van Hamme a dĂ©clarĂ© vouloir arrĂŞter de scĂ©nariser sa sĂ©rie XIII, l’éditeur lui a proposĂ© de sortir non pas un, mais deux derniers albums, un des deux Ă©tant dessinĂ© par Giraud, le crĂ©ateur du cĂ©lèbre cow-boy Blueberry. Van Hamme s’est laissĂ© tenter par l’ambition du projet. Ă€ t’il eu raison ou non ? C’est difficile Ă dire. Cette “version irlandaise”, bien que numĂ©rotĂ©e “18” dans la sĂ©rie, est plutĂ´t Ă considĂ©rer comme un hors sĂ©rie. Le scĂ©nario est assez plaisant et met en lumière une pĂ©riode trouble de la vie du hĂ©ros. De ce point de vue, ce tome Ă©tait nĂ©cessaire. Si par contre on considère que tout ce “cycle irlandais” n’apporte rien et n’a Ă©tĂ© qu’une rallonge de la sĂ©rie (Ă la demande de l’éditeur), alors ce tome n’était pas non plus indispensable. En effet, depuis le tome 12 “le jugement”, on connaĂ®t la vĂ©ritable identitĂ© de XIII, les albums suivants, très tirĂ©s par les cheveux, n’ayant Ă©tĂ© qu’une manière de poursuivre une aventure devenue un peu inutile. Au dessin, Jean Giraud ne fait pas d’étincelle sur cet album. Peut-ĂŞtre lui aurait-il fallu plus de temps pour s’habituer au ton et Ă l'ambiance de cette sĂ©rie culte et se faire la main. MalgrĂ© tout, ce dix-huitième album est de bonne facture, mĂŞme meilleur que le dix-neuvième et dernier tome de la sĂ©rie. |